Logo Jelodanti Records - Pochoir Left Hand

« Nos paupières racornies, nos cheveux​.​ »

Enfance Sauvage

Lulu

Batterie

Vinç

Guitare

Marianka

Basse saturée

Simon

Chant

Geo-Djo

Basse

Tirage limité à 300 exemplaires

Épuisé

Production

2e album d'ENFANCE SAUVAGE :
"Nos paupières racornies, nos cheveux."

Un beau vinyle arrive… Encore plus d'images d'animaux à collectionner !

Enregistré live par Manu Laffeach à Chaudelande du 20 au 22 juillet 2016.
Sauf Morceaux de pain, enregistré live en répèt (juin 2016).
Voix enregistrées au grenier (par Robert) ou à la cave…

Un disque sauvé par Alan Smithee / et José UUU / et Beatman.

Coprod : Jelodanti, Gurdulu, Degelite, la Loutre par les Cornes, Aredje, Le Petit Son.

paru le 30 mars 2018

"Les groupes que j’aime savent aussi me faire rire et me donner l’énergie qui parfois me manque quand je ne supporte plus la métropole et que je n’attends qu’une chose, retourner à Bure pour vivre et défendre la forêt. Avec cet album, de Train fantôme à Morceaux de pain, je souris et hoche la tête. Et Attaché est le morceau de l’année. Qu’on soit en mars quand j’écris ces lignes ne change rien à l’affaire."

Devier les trajectoires

Histoire

ENFANCE SAUVAGE

Ça commence début 2011, à cause de Manu le trans-Vie. D’un côté Tof, Geo-Djo et Vinç’ faisaient un groupe obscur, où Manu chantait en yaourt. De l’autre, Marianka et Simon s’étaient remis·es à composer, peu après l’aventure de la Raïa. Tou·tes les cinq on fait d’abord quelques reprises-hommages pour Manu. La Souris, les Béru… Rita Mitsouko !… On décide de prolonger le plaisir d’être ensemble. D’autres reprises. Camera Silens, Bad Brains, Fugazi, the Saints, Minutemen, the Jesus Lizard… Et de premières compos, avec nuits hantées, ouvrières bangladaises assassinées, condamné à mort afro-américain, miroir te promettant la mort, animaux écrasés, faces collées, limaces suppliciées, impression de noyade, inculpé·es vomissant, tigre dans la jungle, chiens dans caisse-à-savon. On se décide pour un nom. L’enfance. Et la sauvagerie. Non la sauvagerie comme « état de fait »… Sauvage comme un appel de l’extérieur. L’air libre. Une volonté de croire que dehors existe encore, le vent, les feuilles. Tout ce qui échapperait à la tristesse d’un certain monde, le monde destructeur et moche qui croit en permanence qu’il est en train de gagner…
Répèt’, répèt’, répèt’, et enfin concerts, démo, concerts. Presque toujours dans des lieux d'autonomie, squats et fermes, pas beaucoup de salles ni de bars pour commencer. Puis un premier album, « Je suis un village la nuit ».
Un peu après la sortie du premier disque, Tof décide d’arrêter le groupe. Nous rencontrons Lulu, et c’est reparti. On reprend les concerts, on enregistre un nouveau disque : « Nos paupières racornies, nos cheveux. » Enfance Sauvage, c’est se déchaîner sur scène, se mélanger entre nous qui dansons ou jouons, ne plus rien comprendre, sortir les masques et les fringues, c’est faire des concerts là où les gens construisent ensemble des vies, où la musique survoltée a une place, avec les luttes, les cantines prix-libre, les discussions…